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Najwa Kassem
Date de décès 2 janvier 2020
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Ferdinand Buisson
Date de décès: Mardi, 16 février 1932
Nombre de Lecteurs: 260
PseudonymeFerdinand Buisson
SpécialitéPhilosophe, éducateur et homme politique françai
Date de naissance20 décembre 1841
Date de décès16 février 1932
Ferdinand Buisson, né le 20 décembre 1841 à Paris et mort le 16 février 1932 à Thieuloy-Saint-Antoine, est un philosophe, éducateur et homme politique français, cofondateur et président de la Ligue des droits de l'Homme, ainsi que président de la Ligue de l'enseignement (1902-1906). En 1927, le prix Nobel de la paix lui est attribué conjointement à Ludwig Quidde.
Il a été directeur de l'Enseignement primaire en France. En 1905, il préside la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la séparation des Églises et de l'État. Connu pour son combat en faveur d'un enseignement laïque à travers la Ligue de l'enseignement.
Ferdinand Buisson est élève au lycée Condorcet, puis obtient l'agrégation de philosophie.
Figure historique du protestantisme libéral, il s'exile volontairement en Suisse sous le Second Empire, de 1866 à 1870, car il refuse de prêter serment au nouveau pouvoir ; il est professeur à ce qui deviendra l'université de Neuchâtel. Dès 1867, il suit les trois congrès internationaux de la Ligue de la Paix et de la liberté. C'est au dernier congrès à Lausanne, en 1869, qu'il lit un discours. Parallèlement, il tente de mettre en place une Église protestante libérale, faisant appel aux pasteurs Jules Steeg et Félix Pécaut.
Dès l'annonce de la proclamation de la République, il revient en France et participe activement aux initiatives politiques et sociales de la municipalité du 17e arrondissement. En décembre 1870, il prend la direction de l'orphelinat municipal du 17e, premier orphelinat laïque, qui deviendra plus tard l'orphelinat de la Seine.
Refusant d'enseigner la philosophie, car désireux d'œuvrer en faveur des enfants les plus pauvres, il est, grâce à son amitié avec le ministre de l'Instruction publique Jules Simon, nommé à la direction des établissements scolaires parisiens. Une violente campagne, menée tant par le parti catholique que les protestants orthodoxes, contraint Jules Simon à faire marche arrière. Buisson sera chargé de réunir une vaste documentation sur les pratiques pédagogiques dans le monde Soucieux de l'avenir des enfants de l'orphelinat, il se met en relation avec le philanthrope Joseph-Gabriel Prévost et place les enfants dans son orphelinat à Cempuis, dans l'Oise. En 1880, il nomme Paul Robin directeur de cet orphelinat.
De 1879 à 1896, il est appelé par Jules Ferry, successeur de Jules Simon, à la direction de l’Enseignement primaire. En 1890, il devient professeur de pédagogie à la Sorbonne. Puis il supervise le travail d’écriture et de conception des lois sur la laïcité. En 1905, il est le président de la commission parlementaire qui rédige le texte de la loi de séparation des Églises et de l'État.
En 1898, partisan du capitaine Dreyfus, Buisson participe à la création de la Ligue française des droits de l'Homme dont il sera président de 1913 à 1926.
Député de la Seine de 1902 à 1914, puis de 1919 à 1924, il est en particulier un ardent défenseur de l'enseignement professionnel obligatoire et du droit de vote pour les femmes.
Ferdinand Buisson fut également le maître d'œuvre d'un chantier éditorial remarquable, le Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, pour la rédaction duquel il s'entoura de plus de 350 collaborateurs. La première édition est publiée par Hachette entre 1882 et 1887. Une nouvelle édition paraît en 1911. Ne se limitant pas à un rôle de responsable éditorial, Buisson rédige des articles emblématiques, comme Laïcité, Intuition, Prière... Son dictionnaire est considéré comme la « bible » de l’école laïque et républicaine, et introduit ce que certains perçoivent comme le concept d'une religion laïque de remplacement, alors que, pour Buisson, il y va de ce qui est la seule chose à retenir du religieux, la conscience morale.
Partisan de la première heure de la Société des Nations (SDN), Buisson se consacre ensuite au rapprochement franco-allemand, surtout après l'occupation de la Ruhr en 1923, en invitant des pacifistes allemands à Paris et en se rendant à Berlin. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1927 avec le professeur allemand Ludwig Quidde. Il le dédiera aux Instituteurs et institutrices de l'école publique.
Oeuvres:
Les écrits de Ferdinand Buisson sont constitués d'abord de conférences et d'articles parus sur des supports divers. Ils ont été quelquefois réunis par lui en ouvrage sous un titre unique et, aujourd'hui, les ouvrages consultables sont souvent des compilations, des extractions ou des rééditions qui peuvent regrouper plusieurs documents.
•Le Christianisme libéral, Cherbuliez, Paris, 1865, rééd.Théolib, 2008 (ISBN 978-2012783188)
•De l'enseignement de l'histoire sainte dans les écoles primaires, 1869, rééd.Théolib, Paris 2014 (ISBN 978-2-36500-073-4)
•Sébastien Castellion, sa vie, son œuvre, Hachette, Paris, 1892, 2 tomes [(fr) lire en ligne]
•La Religion, la Morale et la Science, quatre conférences. Fischbacher, Paris, 1900, rééd.Théolib, Paris 2013 (ISBN 978-2-36500-069-7)
•Libre Pensée et protestantisme libéral, quatre lettres au Protestant et réponses de Charles Wagner. Fischbacher, Paris, 1903, rééd.Théolib, 2009 (ISBN 978-2-36500-021-5)
•Condorcet. Réédition : Alcan, Paris, 1929
Source: Wikipedia.org
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